Culture et patrimoine - Elliant
  1. Accueil
  2. /
  3. Culture et Patrimoine / Sevenadur ha Glad

Culture et Patrimoine
Sevenadur ha Glad

L’église

Dédiée à St Gilles. Son clocher est classé aux Monuments historiques. La première église d’Elliant date du XVème siècle. Elle est reconstruite vers le XVIIème siècle, et notamment son clocher, de 1660 à 1669 , pour atteindre une hauteur de 50m (un des plus hauts de Cornouaille). Le reste est rebâti entre 1700 et 1712.

Pardon le 1er dimanche de septembre

Le grand rhinolophe du clocher

Majoritairement présent à l’ouest de la région, la population régionale peut-être estimée entre 7000 et 8000 adultes en 2009.   Moins de 40 nurseries en Bretagne dont 60% se trouvent dans le Finistère.  Tout au long de son cycle biologique, il occupe des espaces créés de main d’Homme (greniers, combles, caves, anciennes carrières souterraines ou encore bunkers).   Il recherche exclusivement des édifices présentant une ouverture suffisamment large pour lui permettre d’entrer et sortir en vol direct.

Si le grand rhinolophe peut se déplacer sur plus de 100 km, les femelles ne dépassent guère les 10 kilomètres autour de leur gîte et concentrent leur activité de chasse dans un rayon de 5 kilomètres. L’espèce exclusivement insectivore recherche ses proies dans les boisements (forêt, ripisylve ou bois), les prairies pâturées, les prairies humides ou encore les parcs et les jardins. La présence de haies autour des prairies lui offre des zones de chasse de choix mais lui permettent également de se suspendre aux branches basses surplombant les prairies et de chasser à l’affût, économisant ainsi de l’énergie.

Les femelles mettent au monde un unique jeune par an, ce qui fait du grand rhinolophe comme des autres chauves-souris une espèce peu dynamique et ce d’autant plus que probablement bon nombre des jeunes n’atteignent pas l’âge de un an.

Le maintien à long terme d’une population régionale de grands rhinolophes exige une protection simultanée des gîtes hivernaux, des gîtes estivaux et des terrains de chasse des colonies, sachant que ces colonies ne doivent pas être isolées mais impérativement reliées entre elles au sein d’un vaste réseau grâce à des corridors biologiques pertinents

La nurserie d’Elliant

Comme les autres colonies de grands rhinolophes en Bretagne, la colonie d’Elliant fait l’objet d’un recensement annuel entre le mois de juin et le mois de juillet. Suivie ainsi depuis 2000, on peut considérer que la colonie augmente. En effet, l’augmentation d’une nurserie s’évalue au nombre de couples mères/jeunes, le nombre d’individus adultes étant par ailleurs soumis à diverses formes de variations (présence de mâles, d’individus immatures, de femelles non gravides,…). A Elliant comme le montre le graphique (courbe des jeunes), ce nombre augmente.

La brutale chute observée entre 2005 et 2007 est le résultat de la prédation exercée par la fouine et la chouette effraie. Au cours de 3 années, les conservateurs bénévoles de Bretagne Vivante ont tout fait pour endiguer cette pression sur la colonie. L’obstruction des passages supposés empruntés par ces deux prédateurs ont été condamnés visiblement avec succès car depuis 2008, la nurserie a réintégré les combles de l’église.

Des zones d’ombres  Beaucoup d’éléments concernant la colonie restent à découvrir. Ainsi, nous ignorons où les femelles et leurs jeunes passent l’hiver.
Trouver le où les gîtes d’hibernation sera pour nous une tâche ardue aussi si vous observez cette espèce en hiver contacter nous !.
Site internet Bretagne Vivante
www.bretagne-vivante.org

Forum Bretagne Vivante
www.forumbretagne-vivante.org

Page internet du Groupe chiroptères de Bretagne Vivante
www.bretagne-vivante.org/content/view/396/111/

rhinolophe

Photo Olivier Farcy Bretagne Vivante

chauve-souris

Photo Yann Le Bris Bretagne Vivante

 

Menhir de Cosquer Ven

menhir de Cosquer Ven

Classé aux Monuments Historiques, ce menhir date du Néolithique.

Dolmen de Keringard

Ce mégalithe de l’époque néolithique est situé chez un particulier au lieu-dit Keringard.

Il a été classé par les monuments historiques en 1969.

Chapelle Saint Michel

Chapelle Saint-Michel

Autrefois un important monastère de Saint Michel se tenait au Moustoir (dépendant du prieuré de l’abbaye du Mont St Michel). Ce monastère disparaît en 1570.Il ne subsiste de cette époque que la petite chapelle, qui est désormais privée.
Le jardin autour de la chapelle est très bien entretenu et particulièrement bien fleuri.

Pardon le dernier dimanche de septembre

Chapelle Notre Dame de Bon Secours

Chapelle Bon Secours - Elliant

Aussi appelée Chapelle St Cloud.
Grande chapelle à l’entrée du bourg (côté route de Quimper). Moulures gothiques du XVIème siècle ; fontaine à proximité.

Pardon le 4ème dimanche après Pâques

Chapelle de Tréanna

Chapelle Treanna - Elliant

Au cœur de la verte et sauvage campagne de la vallée du Jet, elle est construite en pierre de taille, et enclavée dans la ferme voisine. C’est l’architecture la plus riche d’Elliant. Elle date de la fin du XVème siècle.

Pardon le 4ème dimanche de juillet

Chapelle Sainte Marguerite

Chapelle privée, située en pleine nature, proche de la départementale, elle se caractérise par une nef du VIème siècle, avec une belle porte gothique et un petit clocher.

Pardon le 3ème dimanche de juillet

 

Stèle de Rohantic

Stèle Rohantic

Monument commémoratif accessible à partir de Tréanna. Ce bosquet abrita, pendant la dernière guerre mondiale, un groupe de résistants qui fut encerclé par les Allemands (7 victimes)

Stèle Rohantic

 

Stèle de Cosquéric

cosquéric

 

Commémoration de Rohantic et Cosquéric 2016

commémoration rohantic et cosquéric

 

commémoration rohantic et cosquéric

Les jardins en terrasses du presbytère

Ils se situent dans le cœur historique du bourg avec une orientation sud très avantageuse, entre la rue Rosvily, la rue Laënnec et la place de la Liberté. La rue Goc’h, ruelle très ancienne qui descend en pente raide le long du mur Est du jardin, mérite également d’être signalée. Ces jardins sont constitués de quatre terrasses à étages. On accède à la première terrasse par une double porte (porte cochère et porte piétonne) du XVème siècle. La deuxième terrasse comporte en son centre une excavation maçonnée aménagée au XVIIème siècle qui permet d’accéder à un puits possédant une porte en anse de panier à linteau unique. Le passage de la deuxième à la troisième terrasse se fait par un intéressant couloir souterrain qui est en assez bon état. Des blasons (XVème et XVIIème siècles) apparaissent sur le mur de soutènement de la troisième terrasse.